Un nouveau directeur pour À Coeur Joie France
Publiée le
31 août 2019
Côme Ferrand-Cooper a pris ses fonctions de directeur d'À Cœur Joie France le 1 septembre. Jean-Claude Wilkens quittera quant à lui ses fonctions à la fin mars 2020. Ces six mois de collaboration leur permettra d'opérer une transmission efficace des dossiers et projets.
Pour mieux connaître Côme nous lui avons posé trois questions :
Peux tu te présenter?
J'ai 45 ans, deux enfants, et deux décennies d'expérience professionnelle dans le champ musical. J'ai eu la chance de m'occuper de projets touchant à des esthétiques et des contextes musicaux assez variés, du festival de musique contemporaine à la salle de musiques actuelles, en passant par la gestion d'un auditorium dessiné pour la pratique chorale. Ce qui relie ces expériences, c'est, outre l'évidente dominante musicale, un constant travail en partenariat avec des associations et professionnels, en France comme à l'étranger.
Oui, tu as d'ailleurs passé du temps en Allemagne?
Oui, j'ai habité ces 7 dernières années en Allemagne. Mais j'ai travaillé principalement au niveau européen, pour la "European Choral Association - Europa Cantat", où j'étais en charge des projets de coopération. C'est d'ailleurs au fil de collaborations répétées avec À Coeur Joie (projets VOICE ou Sing Me In, par exemple) que j'ai découvert la force et la vitalité de ce réseau.
Tu ne connaissais pas À Coeur Joie avant de travailler à Europa Cantat?
Si, bien sûr, c'est un réseau incontournable. Mais j'en avais probablement avec une vision un peu datée, qui ne correspond pas à la réalité d'aujourd'hui ni au potentiel de demain. Mon arrivée se fait dans d'excellentes conditions, avec une belle équipe, un tuilage de six mois avec Jean-Claude Wilkens, un processus déjà bien engagé de réflexion collective sur l'avenir, et des forces vives boostées par d'exceptionnelles Choralies 2019. Il y a des défis à relever, mais je sais que les membres comme le réseau étendu des amis d'À Coeur Joie sont force de proposition et d'action. Et je crois que nos sociétés sont plus que jamais en demande de collectif et d'engagement. À nous de trouver les formes qui rassembleront le plus grand nombre !